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Gabrielle est une collègue virtuelle qui oeuvre en stratégie marketing tout comme moi. Elle se spécialise au niveau du tourisme et des régions éloignées. J’ai eu envie de la recevoir pour discuter de comment cette industrie peut adapter leurs stratégies à la situation actuelle. On y jase entre autres de comment les entreprises touristiques peuvent se préparer à la prochaine saison touristique et tirer leur épingle du jeu.
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Transcription
Aujourd’hui je reçois Gabrielle Darveau, stratège marketing, et experte en tourisme dans les régions éloignés, et on va parler de comment faire son marketing lorsqu’on est en région.
Bienvenue sur le podcast 180 Degrés ! Mon nom est Mélanie Halley, et je suis consultante en marketing web. J’ai fondé mon entreprise, Synapse Marketing, dans le but d’accompagner les PME à se tailler une place de choix parmi les géants ! J’offre mon expertise aux entrepreneurs afin de réaliser une transition web cohérence, en mettant en place des stratégies marketing intègres et authentiques, qui font rayonner leur entreprise et assurent leur croissance.
Le podcast 180 Degrés vous présente des modèles d’affaires inspirants, des conseils et des pratiques gagnantes, en plus de mettre en lumière les PME d’ici qui, comme vous effectuent un virage numérique. Bienvenue dans l’univers de 180 Degrés !
Bonjour tout le monde. Donc aujourd’hui, j’ai le plaisir de recevoir une collègue virtuelle, dans le sens où on ouvre dans le même type de services, mais pas avec les mêmes clientèles. La discussion aujourd’hui va être super intéressante, parce qu’on va parler de tourisme dans les régions plus éloignées, et des enjeux à prévoir pour les prochains mois, parce que l’été a été haut en émotions pour les régions du Québec. Donc j’ai le bonheur de recevoir Gabrielle Darveau. Bonjour Gabrielle ! Ton expertise et ce que tu aimes faire, c’est vraiment d’accompagner les entreprises touristiques en région, parce que toi aussi tu es une fille de région. Tu es d’où, pour expliquer aux gens ?
En fait moi je suis en Havre Saint-Pierre. Pour les gens qui n’ont aucune idée c’est où, parce que ça m’arrive souvent, je suis sur la côte nord. Je suis à presque l’extrême est de la route 138 dans le fond, la fin de la route 138. C’est situé à 2 heures et quart de chez nous. Donc je suis presqu’au bout de la route. Je suis vraiment dans une région éloignée. Je vis la vie de région. Nous autres, on est directement sur le bord de l’eau. Chez nous, on est très rarement pressés. Partout où je vais, ça me prend à peu près 5 minutes. Tu sais moi, le trafic, je ne connais pas. Enfin, je connais parce que j’ai déjà vécu en ville, mais je ne connais pas ça quotidiennement. Il y a beaucoup d’avantages, il y a quelques inconvénients, mais pour vrai, je n’échangerai ma place pour rien au monde.
Oui, ça t’amène une tranquillité aussi. Mais quand tu veux aller par exemple à Sept-Îles, ça te prend combien de temps ?
C’est à peu près 2 heures et quart. Dans le fond, j’avais un rendez-vous médical aujourd’hui. Ils n’appellent pas 3 semaines avant pour te dire ton rendez-vous. Ils t’appellent genre 4 jours, et voilà. Dans le fond, c’est pour ça que je suis dans mon auto, parce que je suis à Sept-Îles pour mon rendez-vous qui est à peu près à 2 heures et quart de la maison. Le rendez-vous a duré à peu près une demi-heure, donc ça fait 5 heures au total.
C’est ça que j’allais dire. C’est ça la réalité des personnes en région. Il faut faire plus de route pour certaines affaires. Mais t’es en pleine nature, et c’est cool.
Voilà. Juste pour vous donner une idée, je peux prendre une marche de 3 minutes, et je vais directement sur une plage. Je peux marcher, et j’aurai un fleuve devant moi. C’est une réalité différente, mais c’est ça. Ça me fait tripper, et je suis vraiment bien là-dedans.
Maintenant on parle un peu de marketing, qu’on rentre dans le vif du sujet. Dans l’introduction, j’ai dit que tu travaillais en marketing comme stratège marketing, et plus spécialement avec cette clientèle-là entre autres. Veux-tu nous parler un peu de ce que tu fais ?
Oui. Moi, principalement ce que je fais, c’est de l’accompagnement et de la création de contenu pour les entreprises régionales et touristiques. Je te dirai là que 98% de ma clientèle, c’est des petites PME en régions éloignées. Au début, je ne l’assumais pas tant, parce que je trouvais que c’était un peu peine perdue, et je me disais que les entreprises touristiques ne veulent pas nécessairement entendre parler de réseaux sociaux et de marketing web. Souvent, ces entrepreneurs-là, ça fait longtemps qu’ils sont en affaires, ils connaissent le vieux marketing, genre envoyer des trucs par la poste, et on dirait que le web c’était comme un peu méconnu. Au lieu d’apprendre à le connaitre, ils ne voulaient pas en entendre parler. Évidemment, à force de parler avec 2 entrepreneurs touristiques qui avaient peut-être une plus grande vision, je me suis rendue compte qu’ils avaient besoin d’un peu d’accompagnement. Ils veulent comprendre, mais ils ne veulent pas le faire. Les autres, ce qu’ils veulent, c’est juste : « Explique-moi comment ça marche, mais organise-toi pour que ça soit fait, parce que je n’ai vraiment pas le temps de le faire. » En fait, je veux vraiment offrir ce type de services, donc je vais faire beaucoup de gestion de projets. Quand quelqu’un me dit qu’il veut avoir un site web et des pages Instagram et Facebook actives, je m’occupe des médias sociaux, et je sous-traite le site web. Parce que clairement, je peux faire une base de site web, mais si c’est quelque chose de plus poussé, je ne suis pas la personne pour le faire. Je le sous-traite. C’est vraiment le type de services que j’offre. Le but, c’est vraiment que ça se fasse dans la confiance. Ces gens sont vraiment ouverts à en apprendre plus sur le sujet, mais ce n’est pas quelque chose qui les intéresse nécessairement.
Ils ont tout à gagner à être plus présents.
Souvent dans les régions, il y a 2 restaurants, 3 casse-croûte, et une personne qui fait tel type d’activité. Donc clairement, si le visiteur arrive ici, et qu’il veut faire ce type d’activité, il va vouloir venir chez nous. Mais comment il va faire pour savoir que ce type d’activités existe. L’été 2020 a été assez intense pour les régions du Québec. Il y a eu une marée de gens qui se sont déplacés vers nos régions. A partir de ce moment, le message que je dis à mes clients est : « Est-ce que vous avez pensé à tout ce que vous voulez mettre en place pour le Covid, et que vous ne voulez pas répéter à chaque fois ? Mettez-le sur votre site web, sur votre page Facebook, et laissez-le là pour que les gens puissent le voir. Créez une espèce d’attachement avec les gens avant qu’ils ne partent de leur maison, pour qu’ils sachent qu’ils sont là pour vivre tel type d’activité. » J’ai eu la chance de parler avec des gens qui sont venus aussi sur la côte Nord, et qui m’ont dit qu’ils ont trouvé difficile de planifier des trucs vu qu’ils n’avaient rien trouvé sur le web. Avoir des témoignages comme ça m’a permis d’aller voir les entreprises, et de leur montrer ce que les gens disent.
Pour toi, c’est quoi les erreurs principales que les entreprises touristiques ou les entreprises en régions éloignées doivent corriger dans la prochaine année ?
J’en ai un peu parlé tantôt, et je pense qu’il faut vraiment se dire : « J’ai besoin de m’afficher. Je suis tout seul, ou on n’est pas beaucoup. » Je prends l’exemple de Havre-Saint-Pierre. On a quelques restaurants, et celui qui va passer une semaine ici n’a pas le choix de tous les faire.
Il n’y a pas le choix.
Il n’y a pas le choix, mais logiquement, celui qui veut venir à Havre-Saint-Pierre va voir quels restaurants il y a sur place. Moi je dis à mes clients qu’ils doivent utiliser leur page Facebook ou Instagram ou leur site web en tant qu’outil pour faire vivre une expérience au client. En fait Mélanie, tu as été invitée sur le podcast, et on a parlé aussi du fait qu’une page Facebook ne sert pas juste à faire des promotions. Ce n’est pas simplement de dire que les clients ont 15% de rabais sur un produit, c’est vraiment de faire vivre un peu comment ça se passe dans votre commerce via les médias sociaux. Des fois, c’est aussi niaiseux que de prendre votre téléphone, et de filmer le trajet que quelqu’un ferait normalement dans votre commerce ou votre activité touristique. Et je le dis beaucoup à mes clients, oui vous avez un restaurant, mais avez-vous pensé à tout ce que vous avez autour ? Donner aux gens envie de venir, c’est leur montrer ce que vous avez, mais aussi ce que la région a. Il faut leur montrer les bords de la mer, les plages qui ne finissent jamais, les îles, etc. Je prends l’exemple pour Havre-Saint-Pierre, mais ça s’applique à toutes les régions du Québec. Il faut montrer ça, et il faut aussi travailler en collaboration avec les autres commerces qui offrent des services qui complètent ce qu’on offre. Je pense que l’erreur que les gens font le plus, c’est de ne pas s’afficher et de ne pas être présent sur les plateformes, en disant que ce n’est pas grave parce que la personne qui va se rendre à la région va venir chez nous. Oui, mais si on faisait le contraire ? Si on essayait d’être la raison pour laquelle les gens vont venir ? J’ai un super bel exemple rapidement. Il y a un petit restaurant d’une vingtaine de places, qui ouvre ses réservations genre le 8 janvier, et puis, tout se book comme ça. Il y avait du monde en Europe, en France, au Québec. Tout le monde veut aller manger là. Il est quand même dans une région éloignée. Qu’est-ce qui fait que tout le monde veut y aller ? Clairement, parce qu’il y a une présence, et que les gens le connaissent. Les réseaux sociaux sont une belle façon d’activer le bouche à oreille qui, je crois, reste la meilleure stratégie marketing actuellement.
Elle nous ramène aux micro-influenceurs. Quand on est présents sur Instagram, si on vit une expérience « waouh » en région, on va le partager à tous nos contacts qui nous suivent. Le bouche à oreille, ça peut être de différentes façons sur différents canaux, c’est ça qu’il ne faut pas négliger. Il n’y a pas juste les instagrammeurs qu’on veut voir venir, mais tout le monde aussi.
En fait, les gens qui viennent dans vos commerces vous créent du contenu gratis. Ces personnes-là vous tagguent sur des stories Instagram ou sur Facebook. Tout ce qu’ils veulent, c’est que vous repartagiez leur contenu. C’est du contenu gratuit. Si vous offrez une belle expérience à votre clientèle, les personnes vont partager ça sur leurs médias sociaux. En plus de vous donner de la visibilité, ça vous donne du contenu gratis, donc tout le monde est gagnant.
Exactement. En fait, on en a parlé pendant ou après ton podcast. Comment penses-tu que les entreprises touristiques peuvent se préparer ? Parce que là, en 2020, elles ont été prises par surprise, mais on ne fera pas la même erreur deux fois. Comment elles peuvent se préparer pour toi ? C’est quoi les points à ne pas négliger ?
En fait, toutes les régions du Québec doivent se préparer. En tout cas, j’ai eu des discussions avec différentes associations touristiques, et on évalue que les retombées de 2020 vont s’étendre sur 10 ans. Pendant 10 ans, les saisons touristiques au Québec vont probablement être plus élevées que ce qu’on a connu. Et c’est un couteau à double-tranchant, parce qu’il y a probablement des entreprises qui vont se dire qu’elles n’ont pas besoin de faire quoi-que-ce-soit, vu que tout le monde doit venir au Québec. En 2020, les gens n’avaient pas le choix de voyager au Québec. On était comme « vous pouvez voyager, mais essayez de rester au Québec. » Donc c’est comme un couteau à double-tranchant. Mais je crois que pour se préparer premièrement, il faut essayer de rendre l’expérience. Vous ne serez pas capable de tout mettre en place pour éviter les files d’attentes ou les gens qui vont devoir attendre à l’extérieur. Par exemple, je ne sais pas s’il y a une quatrième vague, chose que je n’espère pas voir arriver, mais essayez de rendre l’expérience la plus positive que possible. Je donne l’exemple d’un restaurant de mon secteur qui, cet été, a engagé un chansonnier qui est allé jouer pour la file d’attente qui devait attendre à l’extérieur. Je pense que c’est une expérience qui a été vraiment beaucoup appréciée par les visiteurs, qui ont eu le sentiment d’être un peu pris en charge, et qu’ils n’étaient pas un simple portefeuille qui vient au restaurant. On veut vraiment leur faire vivre une expérience positive. La deuxième chose, c’est de se mettre dans l’action maintenant pour donner envie aux gens de venir chez nous pour les bonnes raisons, pas parce qu’ils sont obligés, mais parce qu’ils veulent venir faire du trekking au Québec. Si maintenant, tu n’es pas quelqu’un de la région, tu ne sais pas que tu peux aller marcher à telle place. Il faut être capable de se préparer à ça. Je sais que ce n’est pas seulement le travail des entreprises et des associations touristiques. Les municipalités aussi doivent être conscients de cette réalité-là. Tu sais, quand les gens viennent, ils veulent découvrir des places où il n’y a pas beaucoup de monde. On a la chance d’avoir un immense territoire dans beaucoup de régions au Québec. Même s’il y a 3 fois la population de mon village, les espaces sont tellement grands que tu ne ressens pas nécessairement qu’il y a trop de population. C’est le rendu le plus positif possible. Je pense que c’est la meilleure façon de se préparer.
Oui, c’est clair. Comme tu disais, les gens veulent trouver la petite place pas trop connue. En fait, à l’époque, quand il y avait des autobus de gens qui venaient de l’Asie ou de l’Europe pour faire le tour du Québec en 5 jours, ils se concentraient sur les affaires majeures. Mais je pense que ce que le tourisme québécois veut connaître, c’est les petites places undercover. Mais elles ne sont souvent pas présentes sur les réseaux sociaux, ou elles ont de vieux sites pas référencés sur Google et qu’on ne trouve nulle part. Il faut juste que quelqu’un t’en parle dans ton voyage, mais tu ne peux pas planifier ça dès le début.
Il ne faut pas avoir peur non plus. Souvent, ça va être le serveur au restaurant qui va te donner les meilleurs indices pour aller découvrir la super belle pièce de trekking qui va t’amener sur une vue panoramique. Il ne faut pas avoir peur de parler aux gens en tant que visiteur. Et puis, le contraire est aussi vrai. Les personnes de région ne doivent pas avoir peur d’aller vers les visiteurs et de leur faire découvrir justement les endroits cachés que personne ne connait.
On a parlé un petit peu dans l’introduction que tu as expliqué un peu ta réalité de fille de région. Mais niveau stratégies marketing, c’est quoi la réalité des entreprises en région ? Parce que j’imagine qu’il est possible de faire un ciblage Facebook. Par exemple, les gens ici peuvent aller avec un territoire assez grand. Mais quand tu es à Havre-Saint-Pierre, et que tu es un commerce local, si tu te concentres vraiment sur la communauté…
En fait, je ne parle pas beaucoup de publicités Facebook à mes clients. C’est niaiseux, mais souvent, je leur dis que si vous avez une publicité à faire, appelez à la radio et faites-la passer. Vous allez quand même moins jeter votre argent par les fenêtres. Avec les clients dans les régions, quand on parle de PME, ou de commerce en détail qui ne vend pas en ligne, souvent je vais leur dire : « Si vous avez besoin de faire une annonce pour votre rabais de 25%, faites passer votre message à la radio locale. »
Tu viens de marquer un point.
Ça va être beaucoup plus silmple que de le faire sur Facebook. Sur Facebook, ça ne te coûtera pas cher, et tu vas mettre un coup d’épée dans l’eau, parce que le ciblage va tellement être petit que ça ne va absolument rien donner…
Tu viens de mettre le doigt sur un vrai enjeu. Ici, la radio locale n’a pas la place qu’elle a dans les régions éloignées, parce qu’il n’y a pas l’esprit de communauté. Ici, on est moins proches. Là je ne suis plus à Montréal, je suis à Saint-Jean. Ce n’est quand même pas la gigantesque ville, et je ne savais même pas qu’il y avait une radio locale, alors que j’habite ici depuis 1 an et demi. C’est un bon point. Honnêtement, c’est vrai que dans le fond, les types de médias vont différer, et j’imagine que le budget aussi. J’imagine que faire une annonce à la radio locale ne doit pas être très cher.
Moi j’y travaillais en fait. J’en prends aussi pour ma part, parce que j’ai déjà été animatrice à la radio locale. C’est sûr que le budget va être différent. Quand je travaille avec des clients, on essaie d’aller chercher le plus petit. On a un esprit de communauté très fort, et on n’est pas beaucoup. Souvent, quand je travaille dans de plus grosses entreprises, comme les PME qui sont sur un plus grand territoire, je leur dis tout le temps ça. On va aller chercher le plus petit public qu’on peut aller chercher, et après ça, on va l’agrandir, et alimenter le bouche à oreille.
J’adore.
Je ne fais pas de grosses stratégies marketing avec mes petites PME. On va regarder les promotions qui vont venir, et on va créer du contenu en lien avec ça. Il y a des clients pour qui je crée du contenu uniquement pour annoncer de différentes façons ce qu’ils offrent en magasin, et c’est ce qu’ils veulent, donc c’est ce qu’on fait. Et il y a d’autres clients pour qui on adopte une stratégie plus grande en montrant des employés et une expérience. C’est sûr qu’au niveau de l’expérience, on est plus dans le marketing touristique…
Ça dépend vraiment de ce que tu vends. Si tu vends des écrous et des boulons, ça peut être via l’employé ou le propriétaire qui connaît les écrous depuis 40 ans. Mais au moins, tu as un avantage avec le paysage. Tu sais, en tourisme, le but c’est de faire rêver à tes vacances, à ton temps en famille. Il y a beaucoup de matières à ça, tu sais.
Juste pour vous donner une idée. Des fois, entre Sept-Îles et Havre-Saint-Pierre, il y a 2 heures et quart, et là, il doit y avoir une heure et demi que tu n’as pas de réseau cellulaire qui rentre. Tu es dans la paix. Tu ne peux pas être plus déconnectée que ça. Il n’y a personne qui va te déranger. Il n’y a personne qui va t’appeler. Tu n’auras pas 12 messages qui vont entrer sur ton cellulaire. Des fois, ce genre de trucs, on n’en parle pas au Québec, mais oui, c’est ce genre de trucs qu’il y a. Je donne l’exemple ici, mais je sais que c’est la réalité de beaucoup de gens au Québec, de ne pas avoir de réseau cellulaire. Et on ne profite pas justement de cette déconnexion qu’on a pourtant si près de chez nous.
Il y a juste peut-être les influenceurs qui sont irrités par ça, de ne pas pouvoir faire leur stories.
Mais tu publies après.
Tu les publies tout simplement après, effectivement. Super. Bah écoute, je pense que ça fait le tour de la discussion. Je trouve ça super intéressant. Sinon, Gabrielle, où on peut te suivre sur les réseaux ?
En fait, j’ai une page Facebook (@gabrielledarveaumarketing) où je suis plus comme stratège marketing, et une autre que j’utilise comme « influenceure », dans le sens où je parle de progrés. C’est un projet qui commence. Le but est de faire briller les entreprises du Québec. C’est 100% ce qui est fait au Québec. Si c’est des produits régionaux, c’est encore mieux. Après, vous pouvez me rejoindre sur mon site web : http://gabrielledarveau.com. Toutes les informations sont là si vous voulez communiquer avec moi.
Good, bah oui. Nous on jase sur Instagram. C’est la place pour les collègues virtuels. Merci Gabrielle d’avoir été là. On dirait que tu es de Sept-Îles dans ton vécu, et j’apprécie, honnêtement.
C’était vraiment le fun.
Oui vraiment. On se retrouve la semaine prochaine. N’hésitez pas à mettre vos commentaires et vos suggestions de sujets. Ça va faire plaisir. Bye tout le monde.
Bye.
Bonne semaine. Bye bye.